Les idées, les arts, les sociétés.
C'est dans l'Angleterre du XVIIIe siècle qu'on a commencé à appeler "sport" un certain nombre de loisirs, comme la chasse, la boxe, la course et plusieurs jeux de balle, rappelle Norbert Eloas qui montre ce qui différencie le sport moderne des formes traditionnelles de loisirs et d'affrontement. "Le sport moderne, dit-il, n'a ni fonction rituelle ni finalité festive ; il repose que l'égalité des chances entre joueurs, dont l'identité sociale, le temps de compétition, est gommée. Ainsi automatisé, il a créé des espaces qui lui sont propres, comme les stades, les gymnases, les vélodromes... De même, il obéit à des règles fixes dont l'objectif est de définir une pratique universelle - ainsi qu'on le voit dans l'histoire du football ou du rugby -, règlements qui sont établis par des spécialistes et qui visent à réduire la violence tout en développant une éthique de la loyauté entre participants."
Dix articles passionnants pour comprendre l'un des phénomènes les plus marquants du siècle : le sport de masse.
Norbert Elias est l'un des penseurs les plus importants du siècle et l'auteur d'ouvrages qui deviennent au fil des années de véritables classiques. Eric dunning a été son élève et à collaboré à plusieurs chapitres de ce livre.
Également chez Pocket dans la collection Agora : "La civilistation des mœurs", "La dynamique de l'Occident", "Elias par lui-même", "Qu'est-ce que la sociologie ?", "Engagements et distanciation", "La société des individus".