- EAN13
- 9782213632063
- ISBN
- 978-2-213-63206-3
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 28/02/2007
- Collection
- Littérature française
- Nombre de pages
- 280
- Dimensions
- 21,5 x 13,5 x 1,5 cm
- Poids
- 308 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 848.914
- Fiches UNIMARC
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« Le paysage masculin a une portée
émotionnelle à laquelle je n?ai pas su
résister, d?où ce livre. Au cours de
la rédaction de ces textes, j?ai dû
admettre que décrire un homme est
infiniment plus difficile que décrire
une femme, ce qui déjà n?est pas
une mince affaire. Lorsqu?on s?approche
de l?homme, il fuit, cache
ses sentiments derrière une sexualité qui souvent le défigure,
se déguise en ce qu?il n?est pas, aggrave son caractère :
"Laissez-moi tranquille !"
« Mais j?en reviens à la confession que l?âge m?autorise à
faire publiquement : j?aime les hommes et, qui plus est, sans
les convoiter, ni les envier, ni regretter de n?en être pas un.
J?aime les hommes d?un amour complice et fraternel que rien
ne ternira jamais, ni leurs défauts, ni leurs faiblesses, ni leur
aveuglement, encore moins leurs refus. J?aime les hommes,
ce qui ne m?empêche pas de les critiquer et de me moquer
de leur lâcheté, car il est indéniable qu?ils ont leur part de
responsabilité dans cette dérive des continents. Comme on va
pouvoir le constater dans les pages qui suivent, du sarcasme,
du scepticisme, je suis devenue l?amie, de la taquinerie aussi.
Mes accès de violence ne sont que l?écorce derrière laquelle
se cache l?affection douloureuse que je porte au monde. »
J. C.
émotionnelle à laquelle je n?ai pas su
résister, d?où ce livre. Au cours de
la rédaction de ces textes, j?ai dû
admettre que décrire un homme est
infiniment plus difficile que décrire
une femme, ce qui déjà n?est pas
une mince affaire. Lorsqu?on s?approche
de l?homme, il fuit, cache
ses sentiments derrière une sexualité qui souvent le défigure,
se déguise en ce qu?il n?est pas, aggrave son caractère :
"Laissez-moi tranquille !"
« Mais j?en reviens à la confession que l?âge m?autorise à
faire publiquement : j?aime les hommes et, qui plus est, sans
les convoiter, ni les envier, ni regretter de n?en être pas un.
J?aime les hommes d?un amour complice et fraternel que rien
ne ternira jamais, ni leurs défauts, ni leurs faiblesses, ni leur
aveuglement, encore moins leurs refus. J?aime les hommes,
ce qui ne m?empêche pas de les critiquer et de me moquer
de leur lâcheté, car il est indéniable qu?ils ont leur part de
responsabilité dans cette dérive des continents. Comme on va
pouvoir le constater dans les pages qui suivent, du sarcasme,
du scepticisme, je suis devenue l?amie, de la taquinerie aussi.
Mes accès de violence ne sont que l?écorce derrière laquelle
se cache l?affection douloureuse que je porte au monde. »
J. C.
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