- EAN13
- 9782882507358
- Éditeur
- Noir sur Blanc
- Date de publication
- 10/03/2022
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
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Le Festin sauvage
De la Minsk soviétique au Brooklyn d'aujourd'hui, le recit et les recettes de cuisine d'une famille juive athée
Boris Fishman
Noir sur Blanc
Autre version disponible
Le Festin sauvage raconte, de manière truculente et désinvolte, la famille
juive russe (et athée) de l'auteur - deux de ses grands-parents, ses parents
et lui-même -, sa fuite hors d'URSS, l'émigration à Vienne, puis à Rome, avant
d'atteindre les États-Unis en 1988, lorsque l'auteur avait 9 ans. Tout au long
du récit, le thème central est la nourriture comme manifestation visible de
l'amour. Corollaire naturel : la faim, à la fois la faim réelle vécue par les
membres les plus âgés de la famille pendant la guerre, et la faim métaphorique
de Fishman adulte, son appétit pour l'indépendance, le succès en tant
qu'écrivain et les conquêtes amoureuses. L'auteur devient un homme, il révise
peu à peu ses jugements sur le succès ou l'amour romantique, il s'américanise
aussi, et s'éloigne malgré lui des générations précédentes. Jusqu'à ce qu'une
aide à domicile ukrainienne soit engagée auprès du grand-père, devenu veuf.
Par la magie de sa cuisine, elle va provoquer les retrouvailles des trois
générations et faire affluer les souvenirs lors de festins sauvages. On évoque
la grand-mère Daria, qui « avait un fourneau de la taille d'un lit. Il en
sortait des pommes de terre croustillantes, coupées en quatre, saupoudrées
d'aneth avant d'être badigeonnées de crème aigre... »
juive russe (et athée) de l'auteur - deux de ses grands-parents, ses parents
et lui-même -, sa fuite hors d'URSS, l'émigration à Vienne, puis à Rome, avant
d'atteindre les États-Unis en 1988, lorsque l'auteur avait 9 ans. Tout au long
du récit, le thème central est la nourriture comme manifestation visible de
l'amour. Corollaire naturel : la faim, à la fois la faim réelle vécue par les
membres les plus âgés de la famille pendant la guerre, et la faim métaphorique
de Fishman adulte, son appétit pour l'indépendance, le succès en tant
qu'écrivain et les conquêtes amoureuses. L'auteur devient un homme, il révise
peu à peu ses jugements sur le succès ou l'amour romantique, il s'américanise
aussi, et s'éloigne malgré lui des générations précédentes. Jusqu'à ce qu'une
aide à domicile ukrainienne soit engagée auprès du grand-père, devenu veuf.
Par la magie de sa cuisine, elle va provoquer les retrouvailles des trois
générations et faire affluer les souvenirs lors de festins sauvages. On évoque
la grand-mère Daria, qui « avait un fourneau de la taille d'un lit. Il en
sortait des pommes de terre croustillantes, coupées en quatre, saupoudrées
d'aneth avant d'être badigeonnées de crème aigre... »
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