- EAN13
- 9782824900872
- Éditeur
- République des Lettres
- Date de publication
- 07/09/2012
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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En 1829, Pierre-François Lacenaire, déserteur et petit escroc féru de poésie,
tue en duel le neveu de Benjamin Constant. Condamné, il fait son université du
crime en prison. Dès sa libération, il commet une série de vols, de chantages
et d’escroqueries. De nouveau incarcéré, il écrit et publie plusieurs textes
subversifs qui connaîtront un certain succès. Retrouvant la liberté, il commet
de nouveaux vols et surtout un double assassinat à coups de hache qui défraie
la chronique. Désinvolte et cynique, il avoue tout et au-delà devant la cour
d’assises, transformant son procès en véritable tribune théatrâle où il
fustige l’ordre moral et la société. Condamné à mort, il utilise les quelques
semaines avant son exécution pour écrire ses Mémoires. Il est guillotiné le 9
janvier 1836. Son livre, "Mémoires, révélations et poésies de Lacenaire,
écrits par lui-même à la Conciergerie", sera publié quelques mois plus tard,
en partie censuré par l’éditeur. «Criminel romantique», «Poète assassin»,
«Dandy du crime», Lacenaire a depuis fait l’objet de bien des figurations. De
Marcel Carné ("Les Enfants du Paradis") à André Breton en passant par Michel
Foucault, Guy Debord, René Char, Lautrémont ("Les Chants de Maldoror"),
Stendhal ("Lamiel"), Baudelaire et Dostoïevski ("Crime et Châtiment"), son
œuvre et sa vie n’ont cessé d’alimenter la littérature.
tue en duel le neveu de Benjamin Constant. Condamné, il fait son université du
crime en prison. Dès sa libération, il commet une série de vols, de chantages
et d’escroqueries. De nouveau incarcéré, il écrit et publie plusieurs textes
subversifs qui connaîtront un certain succès. Retrouvant la liberté, il commet
de nouveaux vols et surtout un double assassinat à coups de hache qui défraie
la chronique. Désinvolte et cynique, il avoue tout et au-delà devant la cour
d’assises, transformant son procès en véritable tribune théatrâle où il
fustige l’ordre moral et la société. Condamné à mort, il utilise les quelques
semaines avant son exécution pour écrire ses Mémoires. Il est guillotiné le 9
janvier 1836. Son livre, "Mémoires, révélations et poésies de Lacenaire,
écrits par lui-même à la Conciergerie", sera publié quelques mois plus tard,
en partie censuré par l’éditeur. «Criminel romantique», «Poète assassin»,
«Dandy du crime», Lacenaire a depuis fait l’objet de bien des figurations. De
Marcel Carné ("Les Enfants du Paradis") à André Breton en passant par Michel
Foucault, Guy Debord, René Char, Lautrémont ("Les Chants de Maldoror"),
Stendhal ("Lamiel"), Baudelaire et Dostoïevski ("Crime et Châtiment"), son
œuvre et sa vie n’ont cessé d’alimenter la littérature.
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