- EAN13
- 9782021065107
- Éditeur
- Le Seuil
- Date de publication
- 25/08/2013
- Collection
- Fiction et Cie
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Seuil 12,70
"Dans Richerenches deserte il regarde Clemence, et elle l'eblouit." Nous
sommes dans la Drome, il est midi, il fait chaud, et l'amour de Clemence et de
Jean est extreme : ils se quittent, pour que rien ne vieillisse, et pour que
la peur de l'un cesse de peser sur l'autre.
Jean, hebete et solitaire, rencontre Eva Weiden. Il l'a croisee dans une gare,
il la retrouve, et leur amour est extreme.
Peut-on aimer deux femmes ainsi, dans la lumiere crayeuse de l'ete, dans
l'immobilite de la chaleur? L'une qui est la, l'autre qui n'y est plus? Jean
n'a plus qu'Eva pour se ressouvenir de Clemence.
Alors c'est Eva qui parle; elle prend en main le recit. Ainsi, quand Jean
evoque une "hesitation" a laquelle il avait donne le nom de "Clemence", Eva
lui dit: "Ton hesitation c'etait moi." Et quand Eva, durant cet interminable
mois d'aout, note ses reves pour les raconter, chaque matin, a Jean, c'est
encore elle qui lui dira: "Clemence a quitte son sommeil pour venir hanter le
mien."
Le recit ne pourra s'achever qu'avec la mort de Zef, le temoin de toujours de
la vie de Jean, a l'hopital. Zef, devenu aphasique, trace, pour Jean seul,
quelques mots a la craie sur une ardoise.
Au fond, il n'y a qu'une question ici : le desamour fou est-il possible?
*[5e]: Cinquième
sommes dans la Drome, il est midi, il fait chaud, et l'amour de Clemence et de
Jean est extreme : ils se quittent, pour que rien ne vieillisse, et pour que
la peur de l'un cesse de peser sur l'autre.
Jean, hebete et solitaire, rencontre Eva Weiden. Il l'a croisee dans une gare,
il la retrouve, et leur amour est extreme.
Peut-on aimer deux femmes ainsi, dans la lumiere crayeuse de l'ete, dans
l'immobilite de la chaleur? L'une qui est la, l'autre qui n'y est plus? Jean
n'a plus qu'Eva pour se ressouvenir de Clemence.
Alors c'est Eva qui parle; elle prend en main le recit. Ainsi, quand Jean
evoque une "hesitation" a laquelle il avait donne le nom de "Clemence", Eva
lui dit: "Ton hesitation c'etait moi." Et quand Eva, durant cet interminable
mois d'aout, note ses reves pour les raconter, chaque matin, a Jean, c'est
encore elle qui lui dira: "Clemence a quitte son sommeil pour venir hanter le
mien."
Le recit ne pourra s'achever qu'avec la mort de Zef, le temoin de toujours de
la vie de Jean, a l'hopital. Zef, devenu aphasique, trace, pour Jean seul,
quelques mots a la craie sur une ardoise.
Au fond, il n'y a qu'une question ici : le desamour fou est-il possible?
*[5e]: Cinquième
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