La fracture de Coxyde

Maxime Gillio

Ravet-Anceau

  • Conseillé par
    25 septembre 2012

    Jacques Bower n'est pas au mieux de sa forme. Contraint à l'eau claire et au jus de fruits par sa dernière visite médicale, il peine même à satisfaire Véro, sa petite amie, toiletteuse pour chiens. Celui qu'on surnomme "le Goret" a besoin de changer d'air. Un petit article dans le journal va lui donner l'occasion de quitter Paris pour la côte belge. Là-bas, il rencontre Les reculistes, un groupes d'amis artistes qui vénèrent le peintre Paul Delvaux. L'un d'entre eux a renié ses idéaux de jeunesse pour enfin accéder à la fortune et la célébrité, un autre est mort, les autres sont terrorisés. Que se passe-t-il donc dans le petit monde de l'art de la côte belge?

    C'est uniquement le titre qui m'a attirée avec ce livre de la collection "Polars en Nord". En vacances sur la côte belge, je ne pouvais qu'emporter dans mes bagages un roman dont l'action s'y déroulait. Bonne pioche avec ce polar bien sympathique. On y fait la connaissance du Goret, un détective atypique puisqu'il ne travaille que pour son bon plaisir. C'est lui qui choisit ses enquêtes et qui les mène jusqu'au bout peu importe s'il dérange. En l'occurrence, il a décidé d'aller se mêler des affaires d'un galeriste belge. Mais le détective free lance va vite se rendre compte que ce n'est pas l'amour de l'art qui prédomine dans ce petit coin de Flandres occidentale et va se frotter aux nationalistes flamands, des radicaux peu sympathiques bien décidés à se débarrasser de l'encombrant français.
    Une petite ballade sur la côte, de d'Ostende à Coxyde, en passant par Veurne, un poil d'humour, des répliques qui font mouche, un héros opiniâtre et libre, une enquête dans le monde des partis radicaux flamands(dont on ne soupçonne pas la violence, nous français), un cocktail réussi pour un polar divertissant qui se lit avec jubilation.