| Annaïk |.

Je suis libraire chez Dialogues depuis 1995. J'ai officié dans presque tous les départements de la librairie, avec une préférence certaine pour le rayon Policier-SF-Fantasy, dans lequel je partage mes lectures et mes coups de coeur. Cette passion ne me quitte pas. Il m'arrive aussi d'animer des rencontres entre les auteurs et leur public et c'est un vrai bonheur.

roman

Les Presses de la Cité

Conseillé par (Libraire)
4 avril 2013

L'île de la Réunion, dans un hôtel de luxe : Une femme entre dans sa chambre mais personne ne la voit en sortir. On trouve des traces de sang sur les draps. Premier suspect, le mari, dont le comportement est plus qu'étrange. Sa culpabilité semble avérée lorsqu'on retrouve un natif de l'île avec dans le coeur un couteau lui appartenant.
Du rythme, des faux-semblants, que les amateurs d'Harlan Coben apprécieront.

9,70
Conseillé par (Libraire)
17 janvier 2013

Après Mankell ou Larsson pour la Suède, Nesbö pour la Norvège, Indridason pour l'Islande, voici l'heure de découvrir Jussi Adler-Olsen,
qui nous vient du Danemark avec "Miséricorde" .

- 2002 : Merete Lyyngaard, très jolie femme, personnalité politique de premier plan, qui incarne pourrait-on dire l'avenir du Danemark, est kidnappée et se réveille gisant dans une cave obscure.

- 2007 : Un duo improbable composé de l'inspecteur cabossé, désabusé Carl Morck, et d'Assad, un réfugié politique plus qu'énigmatique, va rouvrir l'enquête restée à l'état végétatif depuis cinq années.

Pourquoi ces hommes hantés par leur passé, quasiment sur la sellette pour Morck, apporteraient-ils des éléments nouveaux là où tout le monde a échoué avant eux?
Peut-être parce qu'ils sont terriblement humains, faillibles, mais aussi opiniâtres et persuasifs.

"Miséricorde" est la première enquête de l'inspecteur Morck, personnage très attachant que l'on peut également retrouver dans "profanation" et "délivrance".

Grand Prix des Lectrices Elle - Policier 2013

Sonatine éditions

22,00
Conseillé par (Libraire)
12 novembre 2012

Prenez un mari dans sa désarmante normalité, puis distillez le journal intime de sa femme récemment disparue; ajoutez enfin le don du récit et le style percutant de Gillian Flynn, vous obtiendrez "apparences", un cocktail littéraire détonant à savourer sans modération

8,60
Conseillé par (Libraire)
17 octobre 2012

Comment Jonathan Touvier, qui veillait hier encore sa femme à l'höpital dans l'attente d'une greffe, peut-il se retrouver prisonnier sous un dôme de glace, en compagnie de deux inconnus et de son chien? Tous les quatre semblent être les victimes effarées d'un homme ayant conçu une vengeance machiavélique, mais dont ils ignorent l'identité et le motif.

Si Jonathan, ancien alpiniste de renom, est rompu aux codes de survie dans des conditons extrêmes, il n'en est pas de même pour ses compagnons d'infortune. D'autant plus que leur ravisseur prend un plaisir pervers à les monter l'un contre l'autre.

Ce thriller au rythme soutenu ne fait pas partie du cycle Franck Sharko-Lucie Hennebelle. C'est un huis-clos intense digne de Stephen King ou de Thomas Harris.

Fleuve Editions

Conseillé par (Libraire)
29 avril 2012

Lorsque Cloé est suivie une nuit dans la rue jusqu'à sa voiture, sa peur est telle qu'elle en devient obsédante, laissant la jeune femme fragile, désarmée, incapable de faire face. Le plus étonnant et déplorable, est l'attitude de ses proches : Ni son amant Bertrand ni son amie carole ne la prennent au sérieux, banalisent le traumatisme de Cloé, la font même douter de la véracité de ce qu'elle a vécu. Du côté de la police, le même déni, la même passivité...Pourtant la menace se précise, se fait de plus en plus agressive, destructrice...Cloé se demande même s'il est possible qu'elle soit folle, mais n'est-ce pas ce que "l'ombre" recherche? Elle a fait le vide autour d'elle, n'est quasiment plus en état de travailler. Quelqu'un viendra-t-il au secours de Cloé?


Karine Giebel, aime particulièrement flirter avec le thème de l’emprisonnement. Un emprisonnement lié aux barreaux d’une cellule dans “Meurtres pour rédemption”, aux sévices de la manipulation dans “Les morsures de l’ombre”, à l’isolement généré par la folie dans “Juste une ombre”…Elle manie le suspense avec virtuosité, ses ntrigues sont haletantes jusqu'à leur dénouement.
Elle fait partie de ces écrivains de romans policiers que l'on ne peut se lasser de lire.

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Jusqu’à ce que la mort nous unisse.
Meurtres pour rédemption.