Terre d'asile, terre de deuil, Le travail psychique de l'exil
EAN13
9782130589006
ISBN
978-2-13-058900-6
Éditeur
Presses universitaires de France
Date de publication
Collection
Fil rouge (le) (1)
Nombre de pages
248
Dimensions
21,8 x 13 x 1,4 cm
Poids
309 g
Langue
français
Code dewey
304.8019
Fiches UNIMARC
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Terre d'asile, terre de deuil

Le travail psychique de l'exil

De

Presses universitaires de France

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« Ce livre posthume de Martine Lussier s’intéresse à l’exil à partir du deuil. Dans ses travaux précédents, Martine Lussier s’interroge sur les fondements de l’usage généralisé du concept de “travail de deuil”. Freud inaugure cette généralisation sans l’argumenter, en comparant le deuil à la perte de la patrie, de la liberté, d’un idéal. Cette nouvelle recherche explore cette comparaison en confrontant le processus psychologique de l’exil aux éléments constituant le travail de deuil, et nous introduit à une véritable étude du travail de l’exil.

La recherche en sciences humaines utilise la méthode comparative ou inductive de préférence aux méthodes statistiques ou expérimentales peu adaptées à l’observation des conduites psychiques s’accommodent mal. Il s’agit ici de rechercher les analogies entre deux objets, la mort d’un être cher et la perte de la patrie, supposés identiques par le caractère de la perte. “En partant du plus exploré, le travail psychique engagé après un décès, on espère aller vers le moins connu : la nature du travail psychique de l’exil. Pourra-t-on inférer, à partir du trait commun de la perte, la présence d’un ensemble commun appartenant au travail psychique décrit sous l’expression 'travail de deuil' ? Au terme de cette étude, le fondement de la généralisation du deuil à l’exil pourra être confirmé, limité ou refusé.” » (Extrait de l'Introduction)

Nommée maître de conférences à l’Université Paris V en mai 2002, Martine Lussier nous quitta le 31 décembre de la même année. Elle avait enfin réalisé le projet longuement mûri de consacrer son activité professionnelle à la psychanalyse. Elle avait à cœur de la transmettre à l’Université et de contribuer au développement de ce qu’elle considérait comme une science relativement récente. Sa vocation et ses qualités cliniques étaient cependant d’abord consacrées à ses patients. Conservateur de bibliothèque à la Sorbonne depuis de nombreuses années, Martine Lussier nous offre un travail au carrefour de parcours qui s’enrichissent mutuellement : la connaissance et l’érudition, l’analyse et l’intériorisation, l’enseignement et la transmission. Ses publications témoignent de la perte immense que représente sa mort pour les communautés de travail avec lesquelles elle entretenait rêves et projets.
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