- EAN13
- 9782377291724
- ISBN
- 978-2-37729-172-4
- Éditeur
- Libertalia
- Date de publication
- 18/02/2021
- Collection
- POCHE
- Nombre de pages
- 465
- Dimensions
- 17,8 x 10,8 x 2 cm
- Poids
- 240 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Blues et féminisme noir
Gertrude "ma" rainey, bessie smith et billie holiday
De Angela Davis
Libertalia
Poche
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10.00
« Ce livre d'Angela Davis est, pour moi, une révélation et une véritable rééducation. » (Toni Morrison)
Angela Davis propose ici une histoire féministe et politique de la musique noire des années 1920-1940, annonciatrice des grandes luttes émancipatrices à venir.
Elle explore l'œuvre de Gertrude « Ma » Rainey (1886-1939) et Bessie Smith (1894-1937). La première incarne le blues traditionnel, la seconde, le blues classique. Dévalorisées par les spécialistes du blues et du jazz – en général des hommes blancs –, ces blueswomen furent les premières rock stars de l'histoire de la musique : or elles étaient noires, bisexuelles, fêtardes, indépendantes et bagarreuses. Elles posèrent les bases d'une culture musicale qui prône une sexualité féminine libre et assumée, qui appelle à l'indépendance et à l'autonomie des femmes aux lendemains de la période esclavagiste, en revendiquant avec détermination l'égalité de « race » et de genre.
Cette réflexion s'étire aux années 1940 en convoquant l'œuvre de Billie Holiday (1915-1959). L'autrice réhabilite la conscience sociale de cette chanteuse d'envergure, trop souvent présentée sous le simple prisme des turpitudes de sa biographie.
Angela Davis propose ici une histoire féministe et politique de la musique noire des années 1920-1940, annonciatrice des grandes luttes émancipatrices à venir.
Elle explore l'œuvre de Gertrude « Ma » Rainey (1886-1939) et Bessie Smith (1894-1937). La première incarne le blues traditionnel, la seconde, le blues classique. Dévalorisées par les spécialistes du blues et du jazz – en général des hommes blancs –, ces blueswomen furent les premières rock stars de l'histoire de la musique : or elles étaient noires, bisexuelles, fêtardes, indépendantes et bagarreuses. Elles posèrent les bases d'une culture musicale qui prône une sexualité féminine libre et assumée, qui appelle à l'indépendance et à l'autonomie des femmes aux lendemains de la période esclavagiste, en revendiquant avec détermination l'égalité de « race » et de genre.
Cette réflexion s'étire aux années 1940 en convoquant l'œuvre de Billie Holiday (1915-1959). L'autrice réhabilite la conscience sociale de cette chanteuse d'envergure, trop souvent présentée sous le simple prisme des turpitudes de sa biographie.
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