REBELLES, UNE HISTOIRE DU ROCK ALTERNATIF, une histoire de rock alternatif
EAN13
9782755601770
ISBN
978-2-7556-0177-0
Éditeur
Hugo et Cie
Date de publication
Nombre de pages
263
Dimensions
21,7 x 17,9 x 2,1 cm
Poids
540 g
Langue
français
Code dewey
781.66
Fiches UNIMARC
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Rebelles, Une Histoire Du Rock Alternatif

une histoire de rock alternatif

De

Hugo et Cie

Indisponible
Le propos de ce livre est de raconter l'incandescence des origines, le grand brasier du Rock alternatif, cette tentative généreuse, chaotique et désordonnée de trouver, voire de donner encore un peu de sens au monde qui nous entoure.
Née des cendres du gauchisme des années 70 et de la révolution punk anglaise, l'aventure du Rock alternatif court sur une petite dizaine d'années, de 1978 à 1989. Dans ce véritable vivier de talents multiples, on croise des musiciens qui seront un jour les plus gros vendeurs de l'industrie du disque français (Les Béruriers Noirs, La Mano Negra, les Négresses vertes, Les Wampas, Pigalle, Les Garçons bouchers, même les Rita Mitsouko...), mais aussi des cinéastes, des peintres, des graphistes, des animateurs de radios libres, des gauchistes sans partis, des apprentis terroristes, des squatters sans droits ni titres (posant déjà le problème du droit au logement et de la transformation de Paris en cité dortoir pour classe moyennes).
Profitant de la respiration de la société du début des années 80 générée par l'arrivée de la gauche au pouvoir, elle plongera à bras raccourcis dans les brèches du système. Montera des fanzines, s'engouffrera dans l'aventure des radios libres, investira des immeubles inoccupés des quartiers (encore) populaires de l'Est de Paris, créera des structures de distribution parallèle pour faire circuler disques, journaux, idées. Ostensiblement ignorée du grand public et de la presse spécialisée, elle fera vivre une scène d'abord parisienne et bientôt régionale, au rythme de manifestations de tous ordres : concerts sauvages, performances, films ou spectacles de rue.
Refusant de s'intégrer, rejetant le système, les alternatifs tiendront bon mais seront malgré tout peu à peu confrontés, après plusieurs années de flamboyance, à l'avènement du libéralisme et au retour de la droite au pouvoir. L'état de grâce finira par céder la place aux éternelles problématiques liées à l'arrivée de l'argent des maisons de disques, au vieillissement et à l'usure de ses protagonistes mais aussi à la reprise en main politique de la fin des années 80, aux nettoyages méthodiques des squatts. Le début des années 90 signera la fin d'une partie de l'aventure. Les labels alternatifs seront rachetés par des labels n'ayant d'indépendant que le nom et directement affiliés aux majors du disque ; une partie des musiciens ne résistera pas aux appels du pied des grosses compagnies leur offrant le confort de travail après des années de galère et une diffusion plus large après la quasi-confidentialité de l'autogestion. Les Béruriers Noirs prendront le maquis, après avoir sillonné la France mais aussi le Canada, la Belgique, de concerts de soutien en débats publics. Plus tard, ils choisiront les chemins détournés de la techno et des Freeparties pour tenter de continuer d'entretenir la flamme.
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