Séoul copycat, Thriller

Jong-kwan Lee

Matin calme

  • Conseillé par (Libraire)
    12 décembre 2020

    Quand un copycat reproduit les crimes commis par des assassins ayant échappé à la justice, le dernier recours est peut-être un flic amnésique...


  • Conseillé par
    20 novembre 2020

    Gravement brûlé, amnésique et aveugle, quand il se réveille dans un lit d’hôpital, il ne sait plus qui il est. On lui dit qu’il s’appelle Lee Suyin, qu’il est inspecteur de police et qu’il s’est blessé en poursuivant Copycat, un tueur en série qui élimine des criminels qui ont échappé à la police faute de preuves et dont il imite le modus operandi. Il est le seul à avoir vu son visage, à pouvoir le reconnaître mais il n’a plus de prise sur ses souvenirs, sur son corps, sur sa vie. Pour l’aider à retrouver la mémoire, Han Jisu, une collègue spécialiste des interrogatoires, vient le voir tous les jours. Méthodique et détachée, elle lui parle des meurtres de Copycat, l’interroge sans relâche, sonde ses réactions, tente de raviver ses souvenirs. Mais pour Lee Suyin, le passé n’existe plus. Affaibli, démuni, effrayé, il se méfie de tout le monde, ne sait plus qui croire, à qui accorder sa confiance ?

    Mystères, mensonges et manipulation pour un thriller psychologique aux multiples rebondissements. Le rythme est lent mais la tension est palpable tout au long d’une histoire qui fait la part belle à la réflexion plutôt qu’à l’action. Comme Lee Suyin, le lecteur ne sait jamais à qui se fier, qui ment, qui est innocent. Au fur et à mesure qu’il recouvre la vue et la mémoire, on croit comprendre mais de fausses pistes en retournements de situation, on est manipulé par un auteur particulièrement retors.
    Passionnant et addictif, Séoul Copycat prouve que le polar coréen n’a rien à envier à ses homologues scandinaves. En plus du suspense, on y découvre aussi des modes de penser, d’agir et d’enquêter propres à la Corée du Sud. À découvrir.