- EAN13
- 9782814301443
- ISBN
- 978-2-8143-0144-3
- Éditeur
- Presses Universitaires de Nancy
- Date de publication
- 23/07/2013
- Collection
- Archéologie, Espaces, Patrimoines
- Nombre de pages
- 208
- Dimensions
- 21 x 1,2 cm
- Poids
- 777 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 944.3202
- Fiches UNIMARC
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Une famille et sa maison. Vanault-le-Châtel (XIIe-XIVe siècles)
Vanault-le-Châtel, XIIe-XIVe siècles
Autres contributions de Michel Bur, Jean-Pierre Boureux
Presses Universitaires de Nancy
Archéologie, Espaces, Patrimoines
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Vers 1125, Hugues de Montfélix, chevalier d'obscure origine, mais qui avait le soutien du comte de Champagne Thibaud II, commence à construire à la frontière de l'Empire un château sur un domaine de l'abbaye lorraine de Gorze à Vanault (Marne). Ses descendants occupent les lieux jusqu'à l'extinction de leur lignage au début du XIVe siècle. Une vue aérienne de 1968 montre clairement l'emboîtement linéaire d'un bourg castral, d'une basse cour et d'une enceinte résidentielle en terre. Une autre, de 2008, illustre l'arasement du site et de sa récente disparition.
La fouille a montré que les premières constructions en pierre témoignaient de la volonté d'élever dans l'enceinte de terre une véritable forteresse. Par la suite, les moyens ayant probablement fait défaut, les autres bâtiments adoptèrent un profil plus modeste. De nombreuses pièces de monnaies permettent d'en suivre approximativement l'édification. Au nombre des structures exhumées, un cellier et une cave retiennent particulièrement l'attention. Des traces d'occupation à l'époque moderne ont été également observées.
Le mobilier recueilli, abondant mais très fragmenté, a fait l'objet d'une étude exhaustive. Il comprend du bois, de la céramique grossière et vernissée, des tuiles, du métal, des os, de la pierre travaillée, du métal et du verre. Autant que les structures, il enrichit les connaissances sur l'habitat seigneurial fortifié, dans une fourchette chronologique bien déterminée, les XIIe et XIIIe siècles.
La fouille a montré que les premières constructions en pierre témoignaient de la volonté d'élever dans l'enceinte de terre une véritable forteresse. Par la suite, les moyens ayant probablement fait défaut, les autres bâtiments adoptèrent un profil plus modeste. De nombreuses pièces de monnaies permettent d'en suivre approximativement l'édification. Au nombre des structures exhumées, un cellier et une cave retiennent particulièrement l'attention. Des traces d'occupation à l'époque moderne ont été également observées.
Le mobilier recueilli, abondant mais très fragmenté, a fait l'objet d'une étude exhaustive. Il comprend du bois, de la céramique grossière et vernissée, des tuiles, du métal, des os, de la pierre travaillée, du métal et du verre. Autant que les structures, il enrichit les connaissances sur l'habitat seigneurial fortifié, dans une fourchette chronologique bien déterminée, les XIIe et XIIIe siècles.
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