- EAN13
- 9782271148261
- Éditeur
- CNRS éditions
- Date de publication
- 19/10/2023
- Collection
- Archéologie/Préhistoire
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Creuser la terre-patrie - Une histoire de l'archéologie en Palestine-Israël
Chloé Rosner
CNRS éditions
Archéologie/Préhistoire
Autre version disponible
-
Papier - "CNRS Éditions" 26,00
L'archéologie a toujours entretenu avec le politique des rapports étroits et
ambigus, entre science, compétition et instrumentalisation...
L'archéologie a toujours entretenu avec le politique des rapports étroits et
ambigus, entre science, compétition et instrumentalisation. Cela est
particulièrement vrai en Terre sainte, tant la redécouverte, au XIXe siècle,
de son extraordinaire patrimoine est inséparable des événements qui
bouleversent l'histoire de la Palestine.
Les tombeaux de la Vallée du Cédron, les synagogues de Galilée, Hatsor,
Massada, etc. : ce livre montre comment l'exploration de ces sites a été mise
au service du sionisme en Palestine puis en Israël. Il permet de saisir la
manière dont les archéologues, en plus d'exhumer le passé, dialoguent dans le
présent avec les ambitions et projets nationaux, coloniaux, culturels,
éducatifs et linguistiques du mouvement national juif et de l'État israélien.
Alliant plongée dans les archives et analyse politique, Chloé Rosner retrace
d'abord les premiers temps de l'archéologie dans la Palestine ottomane avec
ses sociétés savantes et ses collections d'antiquités, puis repère le passage
d'une quête du sacré à un " inventaire " patrimonial qui soutiendrait la cause
sioniste. L'archéologie juive, qui s'institutionnalise au début du XXe siècle
et s'engage sur le terrain au cours du mandat britannique, joue un rôle
prééminent dans la fabrique d'une " terre-patrie " et contribue à façonner une
archéologie nationale israélienne entre 1948 et 1967.
ambigus, entre science, compétition et instrumentalisation...
L'archéologie a toujours entretenu avec le politique des rapports étroits et
ambigus, entre science, compétition et instrumentalisation. Cela est
particulièrement vrai en Terre sainte, tant la redécouverte, au XIXe siècle,
de son extraordinaire patrimoine est inséparable des événements qui
bouleversent l'histoire de la Palestine.
Les tombeaux de la Vallée du Cédron, les synagogues de Galilée, Hatsor,
Massada, etc. : ce livre montre comment l'exploration de ces sites a été mise
au service du sionisme en Palestine puis en Israël. Il permet de saisir la
manière dont les archéologues, en plus d'exhumer le passé, dialoguent dans le
présent avec les ambitions et projets nationaux, coloniaux, culturels,
éducatifs et linguistiques du mouvement national juif et de l'État israélien.
Alliant plongée dans les archives et analyse politique, Chloé Rosner retrace
d'abord les premiers temps de l'archéologie dans la Palestine ottomane avec
ses sociétés savantes et ses collections d'antiquités, puis repère le passage
d'une quête du sacré à un " inventaire " patrimonial qui soutiendrait la cause
sioniste. L'archéologie juive, qui s'institutionnalise au début du XXe siècle
et s'engage sur le terrain au cours du mandat britannique, joue un rôle
prééminent dans la fabrique d'une " terre-patrie " et contribue à façonner une
archéologie nationale israélienne entre 1948 et 1967.
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