- EAN13
- 9782268094014
- Éditeur
- Éditions du Rocher
- Date de publication
- 12/05/2017
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
Vienne, 1923. Un obscur agitateur vient d'être incarcéré après un putsch raté
à Munich. À l'ambassade de France, on demande à un jeune attaché, Philippe de
Gondrange, d'enquêter sur la jeunesse de cet Autrichien sorti de nulle part.
Qui est donc cet étudiant recalé aux Beaux-Arts, ce vagabond qui vend des vues
de Vienne sur cartes postales à des marchands juifs, bourre ses souliers
troués de papier journal et dort sur des bancs de square ? Un trublion de
brasserie ? Un démon surgi de la marmite des sorcières ? Ou seulement un
passant excité, un petit bourgeois qui rêve de devenir quelqu'un dans le
fantastique tourbillon artistique et intellectuel de la Belle Époque viennoise
? «Il s'agit sans nul doute d'un de ces personnages pittoresques dont
l'histoire fourmille, dira un colonel du 2e Bureau. Il y a toutes les chances
pour qu'on n'en entende plus jamais parler.» Cet homme quelconque mettra le
feu à l'univers. Il s'appelle Adolf Hitler. Grand reporter, romancier,
mémorialiste, chroniqueur à Service littéraire, Christian Millau a vu enfant,
en 1937, un Hitler tout sourire sur son balcon de Berchtesgaden et aussi les
détenus de Dachau en tenue de bagnard. Ces images ne l'ont jamais quitté. Le
passant de Vienne n'est pas un livre d'histoire. C'est un roman où l'essentiel
est vrai. Le reste est imaginé.
à Munich. À l'ambassade de France, on demande à un jeune attaché, Philippe de
Gondrange, d'enquêter sur la jeunesse de cet Autrichien sorti de nulle part.
Qui est donc cet étudiant recalé aux Beaux-Arts, ce vagabond qui vend des vues
de Vienne sur cartes postales à des marchands juifs, bourre ses souliers
troués de papier journal et dort sur des bancs de square ? Un trublion de
brasserie ? Un démon surgi de la marmite des sorcières ? Ou seulement un
passant excité, un petit bourgeois qui rêve de devenir quelqu'un dans le
fantastique tourbillon artistique et intellectuel de la Belle Époque viennoise
? «Il s'agit sans nul doute d'un de ces personnages pittoresques dont
l'histoire fourmille, dira un colonel du 2e Bureau. Il y a toutes les chances
pour qu'on n'en entende plus jamais parler.» Cet homme quelconque mettra le
feu à l'univers. Il s'appelle Adolf Hitler. Grand reporter, romancier,
mémorialiste, chroniqueur à Service littéraire, Christian Millau a vu enfant,
en 1937, un Hitler tout sourire sur son balcon de Berchtesgaden et aussi les
détenus de Dachau en tenue de bagnard. Ces images ne l'ont jamais quitté. Le
passant de Vienne n'est pas un livre d'histoire. C'est un roman où l'essentiel
est vrai. Le reste est imaginé.
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